Les terrains funéraires : propriété, gestion, occupations et réoccupations dans les mondes antiques
Les recherches de ces dernières années, grâce à la multiplication des exemples archéologiques, montrent l’intérêt d’un réexamen des données anthropologiques, archéologiques et historiques, pour l’étude des populations et des pratiques funéraires de l’Antiquité. C’est dans cette lignée de nouveaux travaux interdisciplinaires que s'inscrit une réflexion sur le rapport entre la gestion de l’occupation des sols et la gestion des morts, ainsi que son évolution sur des aires culturelles et temporelles différentes. L’implantation, la délimitation ou la réoccupation d’une aire funéraire, est en effet étroitement liée - en particulier en contexte urbain - à l’évolution des modes d’occupation des sols et du droit foncier qui les encadrent.
Il s’agit donc d’aborder les modalités d’occupation des espaces par les sépultures, en fonction du contexte de vie, social, religieux ou politique mais aussi des pratiques funéraires individuelles ou collectives. Ces questions appellent un regard croisé entre l’approche archéothanatologique et l’étude des textes, portant par exemple sur l’évolution du statut des parcelles ou l’accès des morts à certaines zones.
La rencontre s’articulera autour de cas concrets pour amorcer une discussion plus large sur l’évolution conjointe de l’occupation du territoire et des occupations funéraires. Cette rencontre ne vise donc pas exclusivement la présentation de données inédites, mais invite à un partage des connaissances sur les pratiques observées dans des aires chrono-culturelles multiples, et à ouvrir la discussion entre chercheurs venus de différentes disciplines.
Pour en savoir plus :
https://ccj.cnrs.fr/spip.php?article2423
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