Penser la finitude au féminin
Colloque transdisciplinaire organisé par l'Université de Montréal qui réunira des chercheur·es et praticien·nes en littérature et en psychologie dans une perspective de dialogue et de croisement des savoirs.
La finitude constitue l’un des socles de l’expérience humaine. Vivre, c’est avancer dans la conscience de nos limites — corporelles, temporelles, relationnelles, performatives. C’est faire face à l’inéluctable : la mort, la perte, le manque, l’altérité, la contingence, l’irréversible. Si cette confrontation apparaît comme une donnée existentielle brutale, elle ouvre aussi la voie à des formes de création, de récit, de symbolisation – autant de manières de donner un sens à cette réalité que l’on dira d’abord insupportable, ineffable, invisible.
Parmi les thématiques abordées au colloque, on pourra notamment compter :
- Les expériences du seuil, de la finitude, de l’ultime : maladie, fin de vie, douleur, trauma, deuil, grossesse, avortement, soin, soins palliatifs, aide médicale à mourir.
- Penser sa propre fin : récits de maladie ou de fin de vie, mises en scène de sa mort ou de son suicide, héritage, testaments, rituels funéraires.
- Le « travail » de la finitude : travail psychique, travail de deuil, travail d’écriture en contexte de maladie ou de fin de vie, travail du trépas, travail de mise en lien avec les morts.
- Dialogue entre littérature et psychologie : rôles de la littérature pour penser l’expérience et l’être dans le monde, rapports entre écriture de soi et soin/thérapie, fonctions du récit de vie, l’œuvre littéraire comme objet de médiation en psychologie.
Pour en savoir plus :
https://www.fabula.org/actualites/130313/penser-la-finitude-au-feminin…
Université de Montréal
Montréal