Résultats de l'appel à candidatures

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Quatre consortia interdisciplinaires de recherche ont été constitués. 

L'appel à candidatures pour la constitution de consortia du programme de recherche interdisciplinaire sur la fin de vie a remporté un franc succès avec 78 lettres d'intention recueillies lors de sa clôture le 10 juin (cf. article paru sur notre site).

Un comité scientifique international réunissant des experts de Suisse, de Belgique, du Canada, d'Espagne et du Royaume Uni a retenu parmi ces candidatures 25 projets sur la base de leur ambition scientifique, de leur caractère innovant et de leur potentiel interdisciplinaire et participatif. Ces projets ont été regroupés pour former quatre consortia interdisciplinaires de recherche dont les travaux viseront à transformer le regard, les pratiques et les connaissances sur la fin de vie.  

 

Souffrances et expériences vécues en fin de vie

Ce consortium réunit dix projets qui étudient les multiples formes de souffrance (physiques, psychologiques, sociales et spirituelles) dans divers contextes de soins. Il vise à rendre visibles des souffrances souvent méconnues car mal repérées et à renforcer les capacités des professionnels à y répondre.

Nancy KENTISH-BARNESFamiréa, Institut de recherche Saint-Louis, AP-HP
Laure GAZAIGNEGroupe hospitalier Diaconnesses Croix Saint Simon
Chloé PROD'HOMMELaboratoire METRICS ULR 2694, Université de Lille, CHU de Lille
Alaa MHALLACHU Henri-Mondor, AP-HP
Philippe WALKER et Sophien HORRIrespectivement CHU de la Réunion et Université de La Réunion
Flora TREMELLAT-FALIERECHU de Nice - Université Côte d'Azur
Thomas BONNET et Elise PERCEAU-CHAMBARDpour le Consortium EN VIE, respectivement Université Lyon2 et Hospices civils de Lyon - Université Lyon 1
Julie ONCLE CHU Amiens-Picardie, Université de Picardie Jules Verne
Nicolas PUJOLPour l'équipe SPIPAIN
Laure SERRESSEpour la FHU BREATH, UMR_S 1158, Inserm AP-HP, Sorbonne Université

Trajectoires et parcours de fin de vie

Les six projets rassemblés explorent la diversité des expériences vécues en fin de vie, en France hexagonale comme dans les territoires ultramarins, ainsi que les déterminants sociaux, culturels et territoriaux qui façonnent les parcours. Ils analysent les modèles existants (à l'hôpital, au domicile ou en institution) et en proposent de nouveaux en s'appuyant notamment sur les soins primaires et sur des initiatives citoyennes telles que les "collectifs d'entraide"1.

Sophie PENNECInstitut nationale d'études démographiques - Ined
Laurianne DO SANTOSMaison des sciences de l'homme du Pacifique, UAR 2503 CNRS - Université de la Polynésie française
Johanne SAISONUniversité de Lille
Nora MOUMJID Université Lyon 1 - Centre Léon Bérard
Véronique MERLEGroupe Hospitalier du Havre, Inserm U1086 Anticipe
Emmanuel BAGARAGAZAMaison médicale Jeanne Garnier

 

  1. Réseau local de citoyens, d'associations, d'institutions et de professionnels qui s'organisent pour accompagner les personnes en situation de fin de vie, de maladie grave, de fragilité ou de deuil.

 

Anticipation et planification

L'anticipation des enjeux et soins liés à la fin de vie améliore la qualité de vie des patients, or, l'accès aux soins reste tardif. Les cinq projets sélectionnés visent à développer des outils, des pratiques professionnelles et des approches organisationnelles favorisant une planification plus précoce et davantage partagée de la fin de vie. Ils s'appuient sur des organisations humaines, des dispositifs physiques ou des outils numériques.

Bettina COUDERCUMR 1295 Inserm Université de Toulouse
Marie BOURGOUINInstitut Universitaire du cancer de Toulouse
Lucie SOURZATÉcole de droit de Toulouse, Université Toulouse Capitole, EDT-R / IDETCOM
Matthieu FRASCABPH Insserm U1219
Francesca MININELÉquipe CaLIPSo, UMR 1252 SESSTIM et Institut Paoli - Calmettes)
Fabien VISADEGroupement des hôpitaux de l'institut catholique de Lille, ULR 2694 METRICS - Université de Lille
Rozenn LE BERREEA 7446 ETHICS - Centre d'éthique médicale, Institut catholique de Lille

Désirs de mort en fin de vie

Les quatre projets de ce consortium examinent l'expression des désirs de mort à travers une approche interdisciplinaire. Ils en éclairent les dimensions clinique, relationnelles, psychologiques, sociales et éthiques, afin d'améliorer l'accompagnement des patients, des proches et des professionnels confrontés à ces demandes.

Mathilde GIFFARDCIC Inserm 1431, axe Éthique et Progrès, CHU de Besançon
Léonor FASSEpour le Laboratoire de psychopathologie et processus de santé, Université Paris-Cité 
Isabelle COLON DE CARVAJALpour le laboratoire ICAR, ENS, Lyon
Guillaume GRANDAZZIpour le Centre de recherche risque et vulnérabilité, Université de Caen