La convention citoyenne sur la fin de vie a rendu son rapport

Les 184 citoyen.ne.s tirés au sort pour répondre à la question : « Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ?» ont présenté leurs conclusions au terme de 9 sessions de travail et 27 jours de débat organisés par le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Logo de la convention citoyenne sur la fin de vie

Les membres de la convention citoyenne considèrent que le cadre actuel d'accompagnement de la fin de vie n'est pas adapté aux différentes situations rencontrées, et souhaitent l'améliorer. Ils se prononcent en faveur d'une ouverture de l'accès à l'aide active à mourir, dans certaines situations, à condition de bien en définir les conditions d'accès, garde-fous et mécanismes de contrôle.

En ce qui concerne la recherche, le rapport préconise d'intensifier l'effort de recherche et développement pour mieux prendre en charge la souffrance.

La convention citoyenne propose notamment de :

• Renforcer les moyens dédiés à la recherche et développement, en particulier la recherche fondamentale et publique, pour, d'une part, développer des méthodes d’évaluation des situations de douleur et de souffrance et d'autre part accroître la recherche sur les traitements futurs susceptibles de diminuer les souffrances des malades.
• Favoriser les appels à projet de recherche et développement sur la fin de vie.
• Mettre en place des études statistiques sur les conditions de la fin de vie.

Elle préconise également de valoriser la filière universitaire des soins palliatifs via le renforcement des diplômes universitaires et des créations de postes universitaires (enseignants chercheurs et praticiens hospitaliers).

Consulter le rapport final

Lire la synthèse

Pour en savoir plus :
https://conventioncitoyennesurlafindevie.lecese.fr/