Trois CCU-AH sélectionnées pour leurs projets de recherche

La Stratégie décennale des soins d'accompagnement, encourage le développement de la recherche, notamment en proposant chaque année des postes de chefs de clinique des universités - assistants hospitaliers (CCU-AH) en médecine palliative.

Un quatrième appel à candidatures a été lancé en 2025 et, comme les années précédentes, la Plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie a contribué à la sélection des candidatures. Trois lauréates ont été retenues.

Marion CLAES a proposé un projet intitulé Soins palliatifs précoces et maladies neurocognitives évolutives. Son objectif est d'évaluer les besoins en soins palliatifs de sujets jeunes souffrant de maladies neurocognitives évolutives, et de développer une offre de prise en charge et d'accompagnement précoces de ces patients et de leurs proches. Ce projet sera mené sous la responsabilité de Vianney MOURMAN dans l'équipe mobile de soins palliatifs de l'Hôpital Lariboisière, Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) et au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, UMR 1018 Université Paris Cité.

Élise RAMBAUD va monter une étude interventionnelle de cohorte prospective (ESOP "Et si on en parlait") afin de repérer des patients atteints de cancer en phase avancée qui se sont saisis d'une proposition de "discussions dédiées à l'anticipation des préférences en cas d'aggravation". Cette étude cherche à identifier les facteurs subjectifs et intersubjectifs qui interviennent dans l'implication d'un patient dans un processus d'anticipation de l'aggravation. Ce projet est porté par Pascale VINANT à l'Hôpital Cochin - Port Royal en lien avec l'Université Paris Cité.

Victoire DE SALINS cherche à structurer une recherche universitaire en médecine palliative ancrée dans les pratiques gériatriques, en lien avec les enjeux de fin de vie. Son projet, baptisé GER-PAL croise l'approche gériatrique et palliative autour d'une étude novatrice sur les déterminants de la collaboration interprofessionnelle. Il vise à mieux comprendre les obstacles à l'intégration des soins palliatifs en gériatrie et de proposer des pistes concrètes d'amélioration des pratiques et des formations. Il est supervisé par Laure SERRESSE, et mené à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière en lien avec l'Institut Pierre Louis d'Épidémiologie et de santé publique (IPLESP) et Sorbonne Université.

Ces trois lauréates ont pris leurs postes le 1er novembre 2025.

_{Crédit photo : David Cesbron}